
Dans le courant du mois de juillet, j’ai été contacté par des hauts responsables de l’UPR dans l’objectif de continuer le combat politique afin de réinscrire la France dans l’Histoire et de s’organiser pour cela.
La genèse
Après une première réunion à quelques-uns fin septembre, nous avons convenu que le meilleur moyen de le faire était de créer une association sous la forme juridique d’un nouveau parti politique.
Pourtant, dans mon livre « Relève-toi », je préconise plutôt le pas de côté : contourner les partis, se désintoxiquer des médias dominants, etc. À cet égard, je fais référence à la philosophe Simone Weil.
Le piège
Dans son essai Note sur la suppression générale des partis politiques paru en février 1950, celle-ci décline une pensée que l’on peut résumer ainsi :
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Tout parti est totalitaire ;
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Le parti n’a aucune doctrine, il est sa propre fin ;
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Le parti aspire à la totalité du pouvoir ;
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L’adhésion à un parti revient à renoncer à la justice ;
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Le parti impose la soumission à ses adhérents ;
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Le parti, c’est l’éternelle lutte de pouvoir ;
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Les associations non partisanes sont fluides ;
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Un parti est comme une église ou une secte.
Le défi
Nous nous sommes donc réunis une deuxième fois, fin octobre, un peu plus nombreux que la première, pour poser les bases de ce parti, de façon professionnelle, avec méthode, nous appuyant sur les compétences des uns et des autres. Nous allons devoir faire mentir la philosophe. Et pour cela, nous nous appuyons sur des idées simples :
Dans une entreprise, publique ou privée, le salarié a un devoir de travail, de production, voire de résultat. Dans une organisation de bénévoles, telle qu’un parti politique, les adhérents n’ont aucun devoir de travail, en revanche ils ont un devoir d’éthique et de respect des valeurs défendues par le parti, valeurs dont la ligne politique est issue.
Dans notre association, chaque adhérent doit pouvoir se sentir libre, libre de faire ce qu’il aime faire, ce qu’il a envie de faire et ce qu’il sait faire, au service de tous.
Le combat politique que nous menons est un combat joyeux puisqu’il doit nous amener à rompre les chaînes qui ont insidieusement ceint notre patrie au cours des dernières décennies. Il s’agira donc de susciter la motivation des adhérents en valorisant les compétences et les énergies, et non en les bridant ou en les ignorant.
Nous tracerons notre chemin avec nos pas. Des erreurs seront commises, nous en tirerons les enseignements et nous nous améliorerons au fil de notre expérience partagée.
Le début
Nous entendons nous adosser à des valeurs évidentes pour qui connaît un minimum l’histoire de France : la justice, le respect, la solidarité, la laïcité, le progrès humain, l’intégrité, le sens du service, du bien commun et de l’intérêt général, l’exemplarité, l’instruction et le travail.
Nous refusons toute forme de censure et de discrimination quel que soit le sujet, et recherchons inlassablement un dialogue respectueux. Nous nous imposons un devoir de respect de la laïcité, dans une recherche incessante de justice sociale et économique, fondée sur l’égalité en droit.
Notre ligne politique est donc française, c’est-à-dire qu’elle emprunte des éléments « de gauche » ainsi que des éléments « de droite », si ces mots ont encore un sens tels qu’ils sont vulgairement employés aujourd’hui. Nous devrions logiquement être classés en « divers » selon les critères du ministère de l’intérieur.
Nous avons décidé du nom de ce parti. Nous le dévoilerons une fois qu’il sera déposé.
Certains membres fondateurs ne souhaitent pas se dévoiler tout de suite. Ils le feront en fonction de leur propre agenda.
À présent, tout va s’enchaîner vite, pour les raisons que nous sommes déterminés, compétents dans nos domaines respectifs et que nous nous donnons les moyens de nos ambitions pour réinscrire la France dans l’Histoire. La possibilité d’adhérer ne tardera donc pas.
Courage et persévérance.
Régis Chamagne