Pour donner le ton des statuts

Les statuts de notre nouveau parti vont bientôt être déposés. J’ai décidé d’en publier quelques extraits, afin de dévoiler un peu l’esprit qui est le nôtre dans cette aventure. Nous misons sur le fait que cet esprit sera de nature à créer une dynamique, un cercle vertueux, car le combat pour la libération de la France doit être joyeux.

Dans cet article, le nom du futur parti est remplacé par [XY].

Dans l’article 8 – Règles de fonctionnement générales

Les relations entre les membres de [XY] reposent sur la confiance mutuelle et le respect mutuel. À tous les niveaux de [XY], et conformément aux modes d’élection ou de désignation, chaque adhérent pourra accéder à des responsabilités, en fonction de ce qu’il aime faire, de ce qu’il a envie de faire et de ce qu’il sait faire, et relativement à l’investissement personnel qu’il est prêt à consacrer au mouvement.

Dans l’article 9 – Organisation générale

À la rubrique : Séparation des pouvoirs

[XY] comprend des organes ayant un rôle législatif au sein du parti, des organes exécutifs et des organes disciplinaires. La séparation entre les responsabilités de ces différents organes sera recherchée, dans les limites du principe de cohérence et d’efficacité des actions du parti. En tout état de cause, les organes disciplinaires seront entièrement séparés des deux autres, en particulier des organes exécutifs et du Président.

Dans l’article 10 – Instances locales

À la rubrique : Les fédérations départementales

Dans le respect des statuts nationaux, les fédérations départementales s’organisent librement. En fonction de la taille du département, de sa configuration géographique et du nombre d’adhérents, elles peuvent se répartir en sections. Elles jouissent d’une autonomie financière au prorata du nombre d’adhérents (50 % de chaque cotisation) et des dons reçus dans leur département (25 % des dons). À partir d’un certain nombre d’adhérents, elles peuvent se constituer en association et ouvrir un compte bancaire. Elles élisent alors leur bureau, leur président, leur secrétaire et leur trésorier. En l’absence de compte bancaire, une délégation dispose d’une ligne budgétaire dans la trésorerie nationale.

Elles prennent les initiatives militantes relativement à l’ambiance sur le terrain et à l’actualité dans leur département. Elles partagent ces initiatives sur la plate-forme d’échange de bonnes pratiques et de bonnes idées. Elles tirent les enseignements de leurs actions militantes afin d’en améliorer l’efficacité et partagent cette expérience sur la plate-forme de partage des bonnes pratiques et des idées.

À la rubrique : La plate-forme de partage de bonnes pratiques et de bonnes idées

Une plate-forme de partage de bonnes pratiques et de bonnes idées est créée. Elle a l’aspect d’un espace informatique partagé. Elle permet aux fédérations de partager leurs expériences, bonnes ou mauvaises, afin que la pratique militante s’améliore globalement.

Cet espace est alimenté par les présidents départementaux et les organes directeurs pour les synthèses éventuelles. Il est accessible à tous les adhérents.

Dans l’article 12 – Organes législatifs

À la rubrique : Le Conseil National

Le Conseil National est le parlement de [XY]. Entre deux Congrès, il assure la continuité du pouvoir législatif du mouvement. Il est constitué dans les trois mois qui suivent un Congrès. Il contrôle le Bureau exécutif et le Bureau politique.

Ses membres sont tirés au sort parmi les volontaires pour exercer ces responsabilités. La répartition géographique des membres du Conseil national se fait au niveau des fédérations départementales. Le nombre de postes proposé à chaque fédération dépendra du nombre d’adhérents par fédération. Il évoluera au fur et à mesure du développement de [XY] et sera inscrit dans le RI. Les membres du Conseil national ne peuvent avoir aucune responsabilité au sein du Bureau exécutif, du Secrétariat général ni du Bureau politique.

En définitive

Une structure est isomorphe de ce qu’elle produit. Un parti politique qui veut rétablir la justice en France, qui veut que la séparation des pouvoirs soit restaurée et que la démocratie soit effective, se doit d’appliquer à lui-même ces principes.

Quand j’étais jeune capitaine, pilote de chasse à Cambrai, je me souviens d’un certain commandant de base qui avait coutume de dire : « La valeur de l’exemple n’est pas la meilleure façon de commander, c’est la seule ! »

Régis Chamagne